Préliminaires au démontage
Il est important d’identifier les pièces présentes sur la machines et qui ne sont pas d’origine, ainsi que de lister celles qui sont manquantes ou trop détériorées pour être restaurées.
Pièces manquantes :
 | Tringlerie de freinage avant. |
| Ecrou de fixation de la béquille avant. |
| Dessus de selle. |
| Tubes d’échappement. |
| 1 silencieux d’échappement (rongé par la corrosion, il était irrécupérable). |
| Plaque d’immatriculation avant + les deux fixations. |
Pièces non d’origine :
| Phare avant (quoique celui qui était sur la moto fût neuf, jamais branché, il est de type « obus » et n’est pas de la bonne époque - peut être 1936 - il faut le remplacer par un modèle plus conforme. |
| Le carburateur n’est pas d’origine - il s’agit là d’un Amal d’origine britannique probablement monté sur Norton ou BSA, qui sera remplacé par un Amac 5/012 |
| La magnéto est une Morel E9 non d’origine elle aussi, mais sera conservée, car ce modèle est souvent présent sur de nombreuses Terrot, en remplacement des magnétos d’origine. |
Pièces trop détériorées pour être restaurées :
| Un des deux silencieux est sérieusement oxydé, il est cassé en deux et ne peut être ressoudé, car trop fragilisé, il sera remplacé par une refabrication. |
| Les grippe-genoux sont eux aussi trop abîmés pour être réutilisés, ils serviront de modèles pour refabrication. |
| Les caoutchoucs des poignées de guidons de même. |
| …ainsi que les caoutchoucs des cale-pieds. |
| Le flasque de roue arrière en aluminium est trop bosselé pour être restauré, là aussi la solution est de racheter un modèle refabriqué, le flasque avant est en bon état (on peut noter la différence flagrante de qualité entre les aluminiums d’origine et les refabrication : l’origine est de meilleure qualité…). |
| Bien que les roues ne présentent aucun voile et semblent être correctement équilibrées, la solution de les remplacer par des modèles chromés sera choisie (question d’aspect, en respect bien sûr avec les standards de l’époque, c’est à dire agrémentées d’une bande centrale noire). |
| Les cuirs des boîtes à outils sont eux aussi bien abîmés, remplacement par du neuf fabriqué par un pro du cuir, il manquera cependant l’estampille Terrot et ils n’ont pas de serrure. |
Il est important de noter, à l’aide de croquis, le montage de différentes pièces qui pourraient poser problèmes lors d’un remontage qui souvent se fait plusieurs mois après.
J’ai donc procédé ainsi pour le montage des rayons de roues, des biellettes de fourche, des axes de culbuteurs sur la culasse, et surtout, faire des croquis des filets et autres motifs de peinture qui bien sûr, disparaîtront lors de la restauration des pièces peintes.
De plus, il faut bien détailler chaque pièce pour différencier celles qui sont chromées de celles qui sont peintes.
En cas de corrosion importante, ne pas hésiter à consulter un spécialiste de la marque, qui saura vous dire lesquelles étaient chromées ou non.
Nota : sur les Terrot, on retrouve bien souvent la même liste de pièces chromées ou nickelées, quelle que soit l’année, voir liste
Le démontage n’a pas posé de problème particulier, du fait de l’excellent état de l’ensemble.
A noter cependant que le bas moteur semble avoir subi un choc important, car il a été ressoudé, tout comme les silencieux d’échappement.
Comme pour tout démontage, bien noter les sens de remontage des différentes pièces et lister tout ce qui peut l’être. Mettre à part les pièces à chromer, les pièces à peindre et celles qui doivent subir un traitement autre.
